Face aux propos haineux sur les réseaux sociaux, le gouvernement veut faciliter l’identification des internautes. Des lois plus répressives sont en préparation au niveau national et européen. Voici à quoi il faut s'attendre.
« Moi, je ne veux plus de l’anonymat sur les plates-formes Internet. »Prononcée par Emmanuel Macron le 7 février dernier dans le contexte du cyberharcèlement scolaire, cette phrase a choqué beaucoup d’internautes soucieux de préserver leurs libertés individuelles.
Depuis, la problématique du cyberharcèlement s’est même amplifiée, avec l’affaire de la Ligue du LOL et la recrudescence de l’antisémitisme sur les réseaux sociaux. Dès lors, faut-il avoir peur d’une disparition de l’anonymat et d’un flicage à outrance sur le Web ? Oui et non.
Oui, car derrière cette idée d'anonymat un peu abstraite se cache en fait la volonté de préserver une liberté essentielle. Un point sur lequel il faut être inflexible, avoir une réaction épidermique et viscérale, instinctive pour ne rien laisser passer.
Non, parce que d'une certaine manière l'anonymat n'a jamais vraiment existé en ligne. Ses premières années ouvertes au grand public ont pu donner l'illusion du contraire. Le Net a pu paraître un nouveau Far West pour tous ceux qui aspiraient à refonder ou profiter d'un monde véritablement libre. Un rêve génialement résumé par Peter Steiner dans son dessin publié en 1993 dans le New Yorker...
Depuis, la problématique du cyberharcèlement s’est même amplifiée, avec l’affaire de la Ligue du LOL et la recrudescence de l’antisémitisme sur les réseaux sociaux. Dès lors, faut-il avoir peur d’une disparition de l’anonymat et d’un flicage à outrance sur le Web ? Oui et non.
Oui, car derrière cette idée d'anonymat un peu abstraite se cache en fait la volonté de préserver une liberté essentielle. Un point sur lequel il faut être inflexible, avoir une réaction épidermique et viscérale, instinctive pour ne rien laisser passer.
Non, parce que d'une certaine manière l'anonymat n'a jamais vraiment existé en ligne. Ses premières années ouvertes au grand public ont pu donner l'illusion du contraire. Le Net a pu paraître un nouveau Far West pour tous ceux qui aspiraient à refonder ou profiter d'un monde véritablement libre. Un rêve génialement résumé par Peter Steiner dans son dessin publié en 1993 dans le New Yorker...